Mai 2021 : La demande de crédit immobilier explose !

Mai 2021 : La demande de crédit immobilier explose !

30 mai 2021 0 Par Arisoa

2021 est l’année propice pour faire votre demande de crédit immobilier. Depuis décembre 2020, le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) a assoupli les conditions d’obtention d’un prêt immobilier. 63 000 ménages français sont revenus sur le marché immobilier après cette décision.

La demande de prêts immobiliers se cartonne

Le directeur général-adjoint du courtier Cafpi, Philippe Taboret, évoque : « Nous enregistrons une hausse de 30 % du nombre de dossiers présentés sur le premier quadrimestre 2021 par rapport aux quatre premiers mois de 2020. » Ces taux très bas et ces bonnes conditions de financement représentent des opportunités en or pour les emprunteurs.

En avril 2021, chez Vousfinancer, la demande a augmenté de 20 %. Pour Artemis Courtage, les postulations s’élèvent à 20 % en Ile-de-France, tandis que celui de Bretagne est à hauteur de 52 %. Durant le mois de mai, les banques utilisent la méthode de relèvement des taux afin de ralentir un peu les flux.

Le HCSF

Créé le 26 juillet 2013, par la loi dite de séparation et de régulation des activités bancaires, le HCSF est un organisme chargé de surveiller la stabilité du système financier. Géré par le ministre des Finances, il compte 8 membres, dont le gouverneur de la Banque de France.

Le HCSF a également pour rôle de faciliter les échanges d’informations entre les différentes institutions qui le composent.

Cet organisme fixe le taux d’endettement maximal, par recommandation. Depuis janvier 2021, ce taux s’élève à 35 %, contre 33 % auparavant. La durée de l’emprunt ne doit pas dépasser les 25 ans. Pourtant, il est possible d’avoir un prolongement d’amortissement de 2 ans.

De son côté, les marges de la banque sont portées à 20 % au lieu de 15 %.

Possibilité de prolongement de capacité d’emprunt pour les particuliers

Grâce à l’augmentation du taux d’endettement à 35 %, les ménages peuvent ajouter leur capacité d’emprunt de 6 % en moyenne. Les investisseurs se réjouissent également de ce changement. Ils pourront acquérir un bien dans de meilleures conditions.

Toutefois, les banques restent très sélectives et les profils sans apport personnel seront étudiés minutieusement. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le blog portail des portails digitaux .

Les conditions requises pour bénéficier des emprunts

L’apport personnel est le principal atout pour obtenir un prêt. Philippe Taboret l’a accentué: « Pour convaincre les banques, un apport de 10 % est nécessaire et les financements qui couvrent l’intégralité du bien ont disparu ».

En effet, les droits de mutation, les frais de garantie et de dossier s’ajoutent à ces fonds propres.

Au total, l’apport minimal doit représenter 15 à 20 % du budget global. Si cet apport est à moins de 10 %, certains placeurs ne présentent pas les dossiers aux banques.

Pour avoir une chance d’obtenir un crédit avec peu d’apports, le débiteur doit disposer d’un patrimoine et d’une épargne résiduelle.

Que représente l’apport pour la banque ?

L’apport est la sécurité de la banque. Il témoigne le sérieux de l’emprunteur. Si ce dernier a une épargne, cela veut dire qu’il sait rembourser. De plus, l’existence d’une épargne pourrait alléger le montant emprunté.

Dans ce cas, l’emprunteur peut profiter d’un meilleur taux, tout en respectant les limites du HCSF. La durée de remboursement est cantonnée à 27 ans, avec un taux d’effort plafonné à 35 %.

En cas de force majeure, ou si le débiteur n’est plus en mesure de rembourser, il est dans l’obligation de revendre le bien et d’accepter une décote. Dans cette situation, l’apport sert de garantie.

Le prêt pourrait être remboursé rapidement si le crédit couvre 80 % du prix du bien, et que la décote est de 20 %. Un apport de 20 % le compensera.